René Baer

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René Baer
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
Saint-Germain-en-Laye
Nationalité
Activité
Conjoint
Renée Durlacher (29 mars 1922-9 décembre 1937), puis Madeleine Marie Bussy

René Baer, de son nom complet René-Salomon Baer, est un parolier et écrivain français[1], né le à Paris 9e arrondissement et mort le [2] à Saint-Germain-en-Laye[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Né le à Paris dans le 11e arrondissement, René Baer est rentier, comme Renée Durlacher qu'il épouse à Paris le . Elle se fait ensuite connaître comme compositrice sous le nom de Renée Baer. Le couple divorce le .

René Baer a écrit pour le cinéma et la presse[précision nécessaire]. En 1936, il publie chez Albin Michel le roman Frédéric. L'auteur écrit également des chansons enfantines et des complaintes réalistes sous le nom de plume de « Vittonet ». Il a été chanté par Lucienne Boyer, Maurice Chevalier, et surtout Léo Ferré.

C'est à Monaco qu'il rencontre ce dernier lorsque, réfugié dans la principauté où il s'est remarié le , il échappe à la persécution antisémite qui a conduit sa première femme à mourir assassinée à Auschwitz le [1]. À Léo Ferré cherchant à étoffer son jeune répertoire, Baer fournit plusieurs textes. Leur collaboration aboutit en 1943 à six (ou huit[4]) chansons : Le Banco du diable, Oubli, La Mauvaise Étoile, Le Carnaval de tous les jours (connu aussi sous le titre alternatif Le Petit Faune), La Chambre et La Chanson du scaphandrier[1]. Seul l'enregistrement des trois dernières nous est parvenu à ce jour[5].

René Baer est le grand-oncle de Pauline Baer, d'Édouard Baer et de Julien Baer[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Robert Belleret, Dictionnaire Ferré, Fayard, 2013.
  2. Instantanés de la vie de René Baer, par Jacques Miquel, biographie éditée par Jacques Layani, 2007.
  3. Archives de Paris en ligne, acte de naissance n°1760, avec mention marginale du décès
  4. Selon Jacques Miquel, les textes des chansons « Petite vertu » et « Histoire de l'amour » auraient été fautivement attribués à Léo Ferré, alors qu'ils seraient dus en fait à la plume de René Baer. Source : http://leoferre.hautetfort.com/archive/2007/02/19/rene-baer-par-jacques-miquel.html
  5. En 2003, Les Faux Bijoux interprètent Oubli et Le Banco du diable sur un disque reprenant les chansons du début de carrière de Ferré, écrites mais jamais enregistrées par lui (voir Liste des interprètes de Léo Ferré).
  6. Julien Baer se libère, article de Libération (journal).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]